Devenir chauffeur VTC : le guide pour choisir le statut juridique adapté

La profession de chauffeur VTC est en pleine prolifération. La cause, c’est la préférence de plus en plus élevée d’une foule de personnes pour ce mode de transport. La sécurité et le confort des utilisateurs étant primordiaux, l’exercice de ce métier est très encadré. Avant de devenir chauffeur VTC par exemple, il est nécessaire de créer une entreprise SASU ou avec le statut d’auto-entrepreneur. Il y a aussi la possibilité d’être salarié dans une compagnie de VTC. Laquelle de ces options est adéquate pour un chauffeur VTC selon les objectifs visés ?

Pourquoi choisir le statut d’auto-entrepreneur pour un chauffeur VTC ?

Un grand nombre de chauffeurs VTC préfèrent choisir le statut d’auto-entrepreneur pour démarrer leur activité. Ils n’ont besoin pour cela que d’une déclaration gratuite effectuée en ligne. Le principal avantage de ce statut, c’est la possibilité de ne pas payer d’impôts lorsque le chiffre d’affaires est nul. 

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Cela est très bénéfique pour les chauffeurs occasionnels et ceux qui souhaitent tester l’activité de vtc guérande. Le statut d’auto-entrepreneur permet aussi de bénéficier de cotisations sociales réduites avec possibilité de cumulation avec L’ACRE.

Le bémol du statut d’auto-entrepreneur, c’est l’impossibilité de déduction des frais professionnels lorsque la société se développe. En effet, les cotisations sont calculées sur la base du chiffre d’affaires et non des bénéfices. De plus, un chauffeur VTC auto-entrepreneur ne peut pas récupérer la TVA. Son chiffre d’affaires annuel aussi est limité à 32 900 euros, soit près de 2700 euros par mois.

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Pourquoi choisir le statut SASU pour sa société de VTC ?

Le choix du statut SASU par les chauffeurs de VTC est motivé par plusieurs raisons. En réalité, c’est la solution de création de sociétés la plus adaptée aux personnes qui désirent exercer seules, s’associer ou embaucher des chauffeurs. 

Premièrement, la SASU permet de jouir d’une responsabilité limitée et donc de séparer vos biens personnels du patrimoine de votre société VTC. Aucun créancier ne pourra se faire payer sur vos biens personnels même en cas de dettes non remboursées.

Le statut SASU offre également aux compagnies de VTC un régime fiscal avantageux. Une SASU VTC est imposée uniquement sur les bénéfices qu’elle réalise effectivement puisqu’elle peut déduire ses frais professionnels de son chiffre d’affaires. Elle peut récupérer la TVA et n’est pas limitée en termes de CA contrairement à l’auto-entrepreneur.  

Sur le plan social, la SASU bénéficie aussi d’un régime social simple et protecteur. L’associé unique jouit d’une couverture sociale lorsqu’il est le dirigeant. Par ailleurs, il cotise exclusivement dans le cas où il se verse une rémunération.

Qu’en est-il du statut de salarié VTC ?

Pour exercer en tant que chauffeur de VTC, la création d’une société personnelle n’est pas obligatoire. Vous pouvez envisager de devenir un chauffeur VTC avec le statut de salarié. De nombreuses plateformes et compagnies emploient d’ailleurs aujourd’hui une multitude de conducteurs pour la satisfaction des utilisateurs de voiture de tourisme avec chauffeur.

Seulement en 2016, plus de 3 000 offres d’emploi pour chauffeurs VTC ont été enregistrées. Le principe est de proposer à ceux qui sont intéressés des CDI ou CDD avec un salaire fixe. Des primes ou des pourcentages peuvent être versés pour chaque course effectuée.

En définitive, il faut retenir que pour devenir chauffeur VTC, vous avez le choix entre trois différents statuts. Chacun de ces statuts présente des avantages et des limites.